Dans son dernier essai politique, 2011 au miroir de 1956, Baccar Gherib, professeur d’économie politique à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Tunis, met en parallèle deux moments clés de l’histoire tunisienne : l’indépendance de 1956 et la révolution de 2011. À travers une analyse rigoureuse, il s’interroge sur les raisons qui ont permis aux élites de l’indépendance de réussir la transformation du pays, alors que celles de 2011 ont peiné à concrétiser les aspirations révolutionnaires. Son ouvrage offre un éclairage essentiel sur les blocages de la transition tunisienne et les enseignements que l’on peut tirer du passé. Ainsi, il met en perspective les défis actuels de la Tunisie et les pistes de réflexion pour l’avenir.
00:00:00 : Introduction
00:00:09 : Question 1 - N’était-il pas hasardeux ou, du moins, risqué de se proposer de comparer deux moments aussi distincts de l’histoire de la Tunisie ? N’avez-vous pas craint de tomber dans l’anachronisme ?
00:03:50 : Question 2 - Tout l’essai est construit sur l’idée du succès des élites de 1956 et de l’échec de celles de 2011. Cette approche quelque-peu manichéenne n’est-elle pas simpliste ou exagérée ?
00:10:01 : Question 3 - Finalement, quel est l’objectif principal de cet ouvrage ? Éclairer le présent à partir du passé ou proposer une nouvelle lecture des événements de 2011 ?
00:15:52 : Question 4 - Dans votre ouvrage vous soulignez l’héritage bourguibien dans la Tunisie post-2011. Selon vous, cet héritage est-il un atout ou un frein ?
00:23:08 : Question 5 - Votre analyse laisse-t-elle entrevoir des perspectives pour l’avenir de la Tunisie ? Quels enseignements pourrait-on tirer aujourd’hui de ces deux moments historiques ?
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