Dans cette interview, Antoine Léaument, député de La France Insoumise, revient sur les conclusions du rapport parlementaire sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Avec Ludovic Mendes, il défend une approche pragmatique et efficace, en rupture avec l’échec des politiques répressives menées depuis plusieurs décennies.
Dès le début de l’émission, Antoine Léaument rappelle un fait incontestable : la France est le premier pays consommateur de cann@bis en Europe, tout en ayant l’une des législations les plus répressives. Il souligne l’absurdité de cette situation et critique l’approche punitive qui criminalise les consommateurs sans jamais affaiblir les trafiquants.
Face aux critiques de la droite, qui accuse la légalisation de favoriser le trafic, Antoine Léaument répond chiffres à l’appui. Il cite les cas du Québec et du Portugal, où la consommation a baissé grâce à des politiques axées sur la prévention et l’accompagnement médical plutôt que sur la répression aveugle.
Contrairement à Ludovic Mendes, qui défend une légalisation confiée à des acteurs privés, Antoine Léaument plaide pour un modèle étatisé, similaire à celui du Québec. Il explique que l’État doit garder le contrôle de la production et de la distribution afin d’éviter les dérives commerciales et d’assurer une prévention efficace, notamment auprès des jeunes.
L’un des arguments phares avancés par Antoine Léaument concerne la réduction du marché noir. Il démontre que les dealers ont tout intérêt à pousser les consommateurs vers des drogues plus dures, comme la c/, beaucoup plus rentable pour eux. En instaurant un cadre légal, l’État pourrait empêcher ce phénomène et mieux encadrer les usagers.
Un autre point clé du rapport concerne la dépénalisation de l’usage des autres d/, comme la c/, l’ecstasy ou l’héroïne. Antoine Léaument insiste sur la différence entre légalisation et dépénalisation : il ne s’agit pas de créer un marché encadré pour ces substances, mais d’arrêter de traiter les consommateurs comme des délinquants.
Il rappelle que la criminalisation ne fait qu’aggraver les addictions, en poussant les consommateurs à se cacher et à éviter tout suivi médical. Il cite en exemple des pays comme le Portugal, où l’accompagnement médico-social a permis de réduire considérablement le nombre d’overdoses et de maladies liées à la consommation de d/ dures.
Tout au long de l’émission, Antoine Léaument démonte un à un les arguments des opposants à la légalisation. Il s’en prend notamment à Bruno Retailleau, qui prétend que la légalisation du cann@bis augmenterait la consommation de d/ plus dures. Antoine Léaument rétorque que c’est justement le marché noir qui favorise cette transition, en proposant des "offres promotionnelles" aux consommateurs.
Il rappelle également que la droite, qui défend pourtant la dépénalisation de l’alcool et du tabac, refuse d’adopter une approche cohérente en matière de d/. Il souligne que l’alcool tue 45 000 personnes par an en France, mais qu’aucun responsable politique ne prône son interdiction.
Pour conclure, Antoine Léaument appelle à un débat démocratique sur cette question cruciale. Il propose que les citoyens puissent s’exprimer par référendum, afin que le choix du modèle de régulation ne soit pas imposé par une minorité conservatrice coupée des réalités sociales.
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