Pierre de Roualle, spécialiste du chien courant nous donne les tuyaux pour
#chasseur #chien #sanglier #chevreuil
Nous comptons en France plusieurs milliers de chiens destinés à la chasse à courre et à tir. Teckel, fox, drahthaar, anglo-français ou porcelaine, les chasseurs de grand ou de petit gibier ont tendance à essayer de se focaliser sur un animal pour faire travailler au mieux leurs chiens. Plus facile à dire qu’à faire, certains amateurs de sangliers ne réussiront jamais à empêcher leurs chiens de courir derrière un chevreuil, d’autres ne mettront que quelques mois.
Savoir créancer un chien est la science même de la vènerie. Et à ce titre, nous avons souhaité pour répondre à cette question solliciter
Nous répondons à ces questions:
Comment avez-vous réussi à créancer vos chiens derrière la voix du chevreuil ?
Est-il plus facile selon vous de créancer un chien de chasse sur la voix d’un lièvre, d’un renard ou même d'un sanglier ?
Le choix de la race, le biotope, la densité des populations sur un territoire sont tant de clés qui permettront ou non à un chasseur de réussir à créancer son chien. Quel est pour vous le plus important ?
Quelles sont les techniques les plus courantes à employer pour créancer un chien de chasse?
Est-il possible que certains chiens d’une même meute soient incapables d’être créancés derrière un seul et même animal ?
En vènerie, il y a les chiens que l’on peut créancer, et il y a ceux également, en moins grand nombre, capable de ne pas faire change derrière un animal. Peut-on former un chien à devenir « chien de change » ou est-ce uniquement inné chez lui ?
Un jour toute la meute chasse à merveille, derrière le même animal du début jusqu’à la fin. Le lendemain, c’est la bérézina, certains changeront trois fois, d’autres iront chasser le renard, la martre ou un chat. Pourquoi, à la chasse, chez nos amis canins, les jours se suivent mais ne se ressemblent jamais ?