MENU

Fun & Interesting

LA PANIQUE DES HYPOCRITES (2) : Jacques Weber ou les Progressistes Autoritaires (PEA)

Philosophi@e 110 lượt xem 3 weeks ago
Video Not Working? Fix It Now

Deuxième partie sur le terrorisme intellectuel médiatique (français).

00:00 – Rappel
02:50 – Performance de Jacques Weber : Dialectique de la Pulsion
04:50 – La Personnalité PEA : Progressiste Élitiste Autoritaire
07:52 – Freud et l’Hypocrisie
13:52 – Conclusion

La performance de l'acteur, sans l'appel au meurtre :
https://www.youtube.com/shorts/hE0X8E4BOGE

La version entière :
https://www.dailymotion.com/video/x9d194s


« Une fois que nous avons cédé nos sens et nos systèmes nerveux aux manipulateurs privés prêts à profiter du bail qu’ils ont sur nos yeux, nos oreilles et nos nerfs, il ne nous reste vraiment aucun droit. Louer nos yeux, nos oreilles et nos nerfs à une société commerciale, c’est céder le langage ou donner l’atmosphère terrestre à un monopole privé. » McLuhan M. (1964), Pour comprendre les médias, chap. VII, p. 91.

« La société civilisée qui exige qu’on agisse bien, sans se soucier du fondement pulsionnel de l’action, a ainsi fait qu’un grand nombre d’hommes obéissent à la civilisation sans suivre en cela leur nature. Encouragée par ce succès, elle s’est laissée entraîner à pousser les exigences morales aussi haut que possible et ainsi elle a forcé ses membres à s’éloigner encore davantage de leur constitution pulsionnelle. Ceux-ci sont maintenant contraints à une constante répression pulsionnelle et la tension qui en résulte se traduit par les phénomènes de réaction et de compensation les plus remarquables. […] Celui qui est ainsi obligé de réagir constamment dans le sens des prescriptions qui ne sont pas ses penchants pulsionnels, vit, psychologiquement, au-dessus de ses moyens et mérite objectivement d’être qualifié d’hypocrite, qu’il ait ou non pris clairement conscience de cette différence. Il est indéniable que notre civilisation actuelle favorise dans des proportions extraordinaire le développement de cette forme d’hypocrisie. » Freud, Essais de psychanalyse,  « Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort » (1915) éditions Payot & Rivages, Paris, 2001. p. 23-24.

Dans le malaise dans la civilisation on lit : "Je ne partage pas l'optimisme du communisme. Je crois que la suppression de la propriété privée ne ferait que déplacer le problème, sans le résoudre. L'agressivité humaine ne disparaîtrait pas ; elle trouverait d'autres moyens de s'exprimer, peut-être même de manière plus destructrice."

Dans Pourquoi la guerre on lit : « Les bolchevistes eux aussi espèrent arriver à supprimer l’agression humaine en assurant l’assouvissement des besoins matériels tout en instaurant l’égalité entre les bénéficiaires de la communauté. J’estime que c’est là une illusion. Ils sont, pour l’heure, minutieusement armés et la haine qu’ils entretiennent à l’égard de tous ceux qui ne sont pas des leurs n’est pas le moindre adjuvant pour s’assurer la cohésion de leurs partisans. ”

“Une nation libre peut avoir un libérateur; une nation subjuguée ne peut avoir qu'un autre oppresseur. [...] Dans une nation libre, il est très souvent indifférent que les particuliers raisonnent bien ou mal; il suffit qu'ils raisonnent: de là sort la liberté, qui garantit des effets de ces mêmes raisonnements. De même, dans un gouvernement despotique, il est également pernicieux qu'on raisonne bien ou mal; il suffit qu'on raisonne pour que le principe du gouvernement soit choqué.” Montesquieu, De l’esprit des lois, Livre XIX, chapitre 27.

Comment