Mesik - Douillé - 2008 - IMK THC 987 Maaaaannnnn!!
LYRICS :
J'suis quelqu’un d'très douillé,
tous les jours, tout les soirs chatouillé,
les billets font des détours mais j'suis quelqu’un sans briller.
J'suis quelqu’un d’très douillé,
sentimental mais faut fouiller.
Sans briquet aussi toujours car dans le vol j’aime mouiller.
Mes deux pôles sont grillés.
J’localise, j’dépouille et mets le ton.
J’ai gribouillé mes vocalises, "tambouillé" mes leçons.
Grise est l’horizon, prise ma garnison,
sortir de cet enclot c’est dès maintenant dans ma vision.
Ne plus être un mouton, mate ma tête elle est tondue.
J’ai dis "nique la police" et tout les keufs m’ont répondu
de m’rattacher au troupeau car sinon j’serais pendu...
La loi ne fait qu'tromper, la corne de bœuf j’ai entendu.
C’était tendu mais j’ai brandi, comme 2Pac face à Biggy,
Cet art lyrical qui élève une foule.
De la magie quand ma plume rédige, tant bien que mal,
ce que je retiens des hommes,
avant que mes souvenirs ne disparaissent sous les gommes.
Je fais de beaux sourires, mais mes dents restent dans la pomme.
Je suis quelqu’un d'douillé, tu connais mon syndrome...
Ce manque de chromosome, qui m’envahit et me tue..
Les études ont le dessus mais le combat dure depuis plus d'10 ans.
Je me suis vu, de l’école à la garde-à-vue,
dans l’alcool, dans la merde à vie, pour le pactole enculé j’avoue !
Monsieur "tout l’monde" se remet debout. Aie
Hare maru hare papu et nous on ira jusqu’au bout.
[Refrain]
High toute la journée, toute "l’Art Récrée".
Sort ton briquet c’est la flamme que j’attendais
Crame le foyer, femme j'suis douillé,
lors de ce dîner je sors pour aller m’balader.
Pas arrivé au dessert mais je vais m’évader !
Pourquoi tu dors encore le soleil s’est couché ?
Pourquoi tu dors encore le soleil s’est couché ?
J'suis quelqu'un d’très douillé.
Polynésie tu m’as fusillé.
Seul entre 4 murs j'repense à toi mon île vanillée.
Number one des DOM-TOM, toutes les vahine me donnent
la force, la haine envers ceux qui dans mon coffre,
sans farces, se serrent les fesses.
Ma classe offre à Mesik sa place, mais c’est les bras qui s’ baissent.
Kahina, Thomas, Samy, Steve et Lisa,
je veux renter chez moi, c’est tellement bien là-bas !
De si loin dans l’silence deux d’mes douilles ont ciblées
comme sous l’eau le geste de mon esprit pas si lent.
Donc, pourquoi c’est si long ? Compter les jours mais sinon,
passer son temps à fumer, ou à regarder la télévision.
Mate ma vision, sur fond de Lord Johns.
M-e-s-i-k dans l’microphone, ici Montpellier je donne,
les sentiments qui me gène, je viens de jeter la pomme
mais la penne ma grillée alors je stone.
C’est la même qu’avant, et quelques moments durs en plus.
Beaucoup d’mes potes sont absents mais quand je rêve : tout l’monde en place.
Pour un chant dans un bus, douillé donc les freins baissent.
Cannabis tu me berces, ici saoulé sur la basse.
S’réveiller avant la bosse pour ne pas quitter la piste,
je pilote mais mon «A» ne va pas sauver l’artiste.
Rien à foutre si j’fume et rien à foutre si j’bois
car je plane et je l’assume mais j'suis mort cette fois.
Aucune rue porte mon nom mais toutes les rues portent ma joie.
Au moins le temps d’une chanson, je serais à côté de toi.
On s’en pose des questions sur nous et l’de-mon,
la part des choses entre vous et l’démon !
[Refrain](x2)