Le mercredi 5 mars 2025, lors d'une audience foraine tenue au « Rond-point Huilerie » à #Kinshasa, le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a rendu son verdict concernant le braquage spectaculaire perpétré le 6 février 2025. Sept des huit accusés ont été condamnés à la peine de mort, tandis qu'une femme enceinte a écopé de 20 ans de prison. Les charges retenues contre eux incluent l'association de malfaiteurs, la détention illégale d'armes et le terrorisme.
Ces condamnations s'inscrivent dans un contexte où la République démocratique du Congo (#RDC +) a récemment intensifié l'application de la peine capitale. En septembre 2024, 37 individus, dont six étrangers, ont été condamnés à mort pour une tentative de coup d'État. Cette décision a suscité des réactions internationales, notamment de l'Union européenne, qui a exprimé ses vives inquiétudes face à ce qu'elle considère comme un recul de l'État de droit.
De plus, en janvier 2025, Amnesty International a tiré la sonnette d'alarme concernant le transfert de plus de 170 condamnés à mort vers la prison d'Angenga, craignant des exécutions massives imminentes. L'organisation a exhorté le président Félix Tshisekedi à renoncer publiquement à tout projet d'exécution et à réintroduire un moratoire sur la peine de mort.
Bien que la RDC ait observé un moratoire sur les exécutions depuis 2003, les récents événements indiquent une volonté des autorités de recourir à la peine de mort pour lutter contre la criminalité et le terrorisme. Cette tendance suscite des débats sur l'efficacité et l'éthique de la peine capitale, ainsi que sur le respect des droits humains dans le pays.