Depuis quelques années et grâce aux militantes féministes, le terme de féminicide a fini par rentrer dans le langage courant pour désigner un crime tristement banal et répandu : le meurtre de femmes parce qu’elles sont femmes. S’ils existent depuis la préhistoire, partout dans le monde et dans tous les milieux, nous peinons encore aujourd’hui à comprendre l’ampleur, les mécanismes, les causes et les conséquences de ces crimes.
Comment le terme “féminicide” a-t-il été forgé, et que recouvre-t-il ? Pourquoi y a-t-il autant d’hommes, partout dans le monde, qui anéantissent les femmes, parfois avec la complicité d’autres femmes ? Qu’est-ce que l’histoire mondiale des féminicides nous raconte de la domination masculine et capitaliste ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit Christelle Taraud pour un entretien en deux parties. Cette historienne est spécialiste des femmes, du genre et des sexualités en contexte colonial et a notamment dirigé l’écriture de « Féminicides : une histoire mondiale » (éd. La Découverte, 2022). Dans cette somme colossale de textes scientifiques et politiques, Christelle Taraud et d’autres chercheuses féministes des quatre coins du monde décortiquent le “continuum féminicidaire” : l’ensemble des violences qui participent à la domestication, la chosification, l’anéantissement des femmes.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/tuer-les-femmes-une-histoire-mondiale-1-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Chargée de production et d’édition : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini, Lise Niederkorn et Justine Taverne. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.